Tout commence en Angleterre à la fin de l’été 1954. Alan BLAKE cherche une idée pour maintenir les entraînements de plongée pendant l'hiver tout en convenant aux responsables de la piscine (pas de bris de carreaux, pas de danger pour les joueurs…). Il finit par avoir l’idée d’un sport où les joueurs pousseraient un palet à l’aide d’une crosse au fond de l’eau.

C’est autour d’un thé que six des membres de la section n°9 du British sub-aqua club (Alan BLAKE et sa femme Sylvia, Jack et Ena WILLIS, Frank et Hazel LILLIKER) vont baptiser ce nouveau sport. Il se joue dans sa première version à huit, d’où le préfixe OCTO, et les joueurs poussent (en anglais, « to PUSH ») un palet. Création du barbarisme OCTOPUSH, faisant de plus référence à la pieuvre (en anglais, « octopus »).

Le jeu oppose, dans une piscine, deux équipes, pendant deux mi-temps de 15 minutes (en général). Le but du jeu est de progresser, en apnée, en poussant ou en passant un palet, à l’aide d’une crosse spécifique afin de le faire entrer dans le but adverse.

Les buts sont posés sur le fond aux extrémités de la piscine.

Les joueurs sont au nombre de 6 par équipe en même temps dans l’eau. Il peut y avoir jusqu’à 4 remplaçants sur le bord de la piscine. L’équipe est, en général, composée de trois défenseurs (Le pivot droit, l’arrière-centre et le pivot gauche) et de trois attaquants (l’ailier droit ou avant-droit, l’avant-centre et l’ailier gauche ou avant-gauche).

À la suite de certaines fautes, un joueur peut être sanctionné par une « prison », réduisant ainsi le nombre de joueurs de son équipe dans l’eau. Lorsqu’un joueur est en prison, il est assis sur une chaise à l’extérieur de la piscine. Le temps de prison, en fonction de la gravité de la faute, peut être de 2 minutes, 5 minutes ou définitif.

Afin de se différencier dans l’eau, chaque équipe est identifiée soit par la couleur blanche, soit par la couleur noire. Cette couleur est celle de la crosse et du bonnet des joueurs.

Les joueurs utilisent un masque, un tuba, des palmes, un bonnet qui protège les oreilles (bonnets de waterpolo), un gant protecteur et une crosse spécifique (≈30 cm de longueur).

La crosse est le plus souvent en polymère mais il existe encore des crosses en bois (qui était la matière privilégiée car facile à usiner et flottante).

Depuis peu, il est obligatoire d’avoir un protège dents, fixé sur le tuba, lors des compétitions officielles (en France).

Le palet mesure environ 8 cm de diamètre et 3 cm d’épaisseur, et pèse 1,3 kg (± 0,2 kg).

Les buts en acier traité ou inoxydable sont en forme de cornière d’une longueur d’environ 3 mètres. Le volume du but est délimité par une cuvette de 300 cm × 12 cm et une hauteur de 18 cm sur la paroi arrière du but.